In(humaine) : le chant des lames | Clara Vincendon

Note : 4 sur 5.

2488, la Terre s’est arrêtée de tournée sur elle-même. L’ensemble de la population terrestre est évacuée au sein de gigantesques stations spaciales. Le « Sanctuaire » abrite toute l’activité scientifique, qui mène un projet secret et ambitieux : trouver un gène mutant qui permettrait aux humains de retourner vivre sur la Terre. C’est ainsi que nous rencontrons Astrée, une des Sujets protégées, dont le code génétique à été modifiée lorsqu’elle était enfant. Complots, manipulations, mensonges… Astrée aura bien du mal à savoir à qui se fier dans sa quête de vérité.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome du genre science-fiction. Je lis peux de SF, car ce sont souvent des romans assez sombres… et celui-ci ne fait pas exception. Toute la vie d’Astrée n’est que souffrance, tortures psychologiques et physiques, privations. Certains passages sont assez difficile à lire, tant on sent la douleur et le désespoir de la jeune femme face à sa condition. Son gène extra-terrestre, des lames d’acier plantées le long de sa colonne vertébrale, sont de terrifiantes armes prêtes à tuer dès qu’elles sentent un danger approcher… L’univers créé par l’autrice est original et assez riche, j’ai rapidement été happée par le récit. Malgré quelques longueurs sur certains passages, la lecture se fait de manière assez fluide, l’écriture est agréable et les détails sont nombreux (ce qui permet une bonne immersion dans l’ambiance space opera). J’ai particulièrement aimé les passages dans les laboratoires (mêmes s’il sont durs, je les ai trouvé vraiment poignants). Les révélations finales sont surprenantes et donnent sens à plusieurs évènements un peu « bizarre  » de l’histoire.

Petit point négatif : J’ai été un peu déçue par les personnages secondaires que j’ai trouvé peu développés (mais nous allons surement les retrouver dans les prochains tomes), surtout celui de Priam, sur qui j’aurai voulu en savoir beaucoup plus !! J’ai donc hâte de découvrir la suite des aventures d’Astrée 🙂 Merci Explora pour cette jolie découverte.

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